Quelle est la différence entre logiciel libre, freeware, shareware, logiciel du domaine public, etc. ?
Notons que le terme logiciel libre vient de l’anglais Free Software (où « free » s’entend dans le sens de « free speech » (libre expression) et non pas « free beer » (gratuité). Logiciel libre ne signifie pas « non commercial » ou gratuit.
Un logiciel libre doit être disponible pour un usage commercial, pour le développement commercial et la distribution commerciale. Le développement commercial de logiciel libre n’est plus l’exception; de tels logiciels libres commerciaux sont très importants.
Le logiciel libre s’oppose au logiciel propriétaire qui n’offre pas les « quatre libertés ». « Commercial » et « propriétaire » ne sont donc pas synonymes : si la plupart des logiciels commerciaux sont propriétaires, il en existe aussi des libres ; il existe de même des logiciels non-commerciaux libres et d’autres non-libres.
Un logiciel libre protège la liberté des utilisateurs. À l’opposé, toutes les autres formes de distribution posent des problèmes en matière de liberté pour les utilisateurs. Voici quelques exemples de ces formes de distribution qu’il ne faut pas confondre avec le logiciel libre :
- un « freeware » (logiciel gratuit ou graticiel), contrairement au « free software », indique simplement que le logiciel fourni est gratuit, indépendamment de sa licence d’utilisation. Dans certains cas, ce sont des logiciels du domaine public. Le code source du programme n’est pas disponible, ce qui interdit, par exemple de corriger des bugs ou d’effectuer des améliorations ;
- un « shareware » (partagiciel) est un logiciel dont l’auteur demande aux utilisateurs réguliers de son programme une rétribution volontaire. La rediffusion ou la modification d’un tel programme n’est pas autorisé ;
- un logiciel du domaine public n’est plus soumis au droit d’auteur. Si le code source est dans le domaine public, c’est un logiciel libre, mais très souvent le code source n’est pas disponible (seul le code binaire est disponible). Dans ce cas, ce n’est pas un logiciel libre.
Parfois, on utilise le terme « domaine public » d’une façon peu précise pour dire « libre » ou « disponible gratuitement ». Toutefois, « domaine public » est un terme légal qui signifie précisément que le logiciel n’est pas « soumis au droit d’auteur ».
Article rédigé sur la base d’une production de l’April : Le Logiciel Libre (2005)
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LES PETITES HISTOIRES DE VIE CHRÉTIENNES 2
Mon enfant, tu pardonneras
Thème : La miséricorde et le pardon
Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si nous ne pardonnez pas aux hommes leurs fautes, votre Père céleste ne pardonnera pas non plus vos fautes. Matthieu 6 :14
Lorsqu’il se convertit à Jésus-Christ, Saul subit une grande opposition de la part de sa famille bouddhiste. Son père le maltraita, sa mère le regarda avec dédain et le méprisa. Il fut profondément blessé dans son âme, car sa famille ne voulait pas le comprendre et ne pouvait l’accepter. Dans ce climat conflictuel, il quitta le foyer familial fâché et très déçu.
Des années plus tard, il ne pouvait toujours pas pardonner à ses parents qui l’avaient persécuté lorsqu’il était plus jeune. Même s’il était un chrétien zélé et confirmé, il lui manquait deux choses indispensables : l’amour et le pardon. Cependant, Saul avait un fardeau pesant pour sa famille. Sentant un grand malaise dans son cœur, il demanda au Seigneur de l’aider, car il était fatigué de ce fardeau qui le tourmentait. Il dit : « Seigneur, ma famille m’a fait tellement de mal, tellement de blessures, que je n’arrive pas à les pardonner. Aide-moi, car bien que je veuille bien leur pardonner, un lourd fardeau demeure dans mon cœur ». C’est alors que Dieu lui dit : « Va, et demande-leur pardon ». Choqué, Saul bondit de son lit et dit : « Quoi ! N’est-ce pas eux qui m’ont offensé et outragé toutes ces années ? Je suis innocent ! »
Il demeura dans l’amertume pendant quelques jours, et ce fardeau revint encore. Il pria de nouveau et le Seigneur lui dit les mêmes paroles. Saul se laissa alors convaincre. Il alla les voir, et il dit : « Mon père, ma mère, je suis parti de la maison très en colère. J’ai mal agi contre vous, et je vous ai manqué de respect. Je vous demande pardon ». Les parents du jeune homme, remplis d’émotion, furent touchés par cet acte d’humilité. Et ils se pardonnèrent mutuellement.
Alors qu’il dormait, Dieu alla parler à Saul : « Mon enfant, le fardeau que tu avais dans ton cœur par rapport à ta famille, c’était la tristesse que j’éprouvais à cause de toi ». Saul s’étonna, et dit : « Seigneur, comment est-ce possible ? ». Dieu lui répondit : « Fils, tu n’as pas compris la Croix. Pourquoi ne saisis-tu pas que tu ne pourras jamais être compris ? Toi, tu as la connaissance de ma Parole, mais eux ne la connaissent pas.
En t’emportant, et en partant fâché de chez eux, tu n’as pas fait preuve de miséricorde ». Quand il se réveilla, Dieu lui donna ce verset :Et quand ils furent arrivés au lieu qui est appelé Calvaire (le Crâne), ils le crucifièrent là, et les malfaiteurs aussi, l’un à la droite, et l’autre à la gauche. Jésus dit : Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. Luc 23 :34
Puis l’Esprit de Dieu lui dit : « Mon enfant, tu as été appelé, non pas pour être juste devant le monde, mais pour démontrer mon amour et ma miséricorde ».
Oui, même devenus chrétiens, nous ne comprenons pas toujours l’essence de notre vocation. Nous avons plutôt tendance à vouloir être compris, et être justifiés parmi les hommes.Soit dit en passant, il y avait dans l’église de Saul une femme appelée Corinne. Elle était mariée à Paul depuis cinq ans. Tous deux vivaient dans un perpétuel conflit, et dans ce qu’on a l’habitude d’appeler : « Incompatibilité d’humeur » ! En effet, chacun avait un caractère très différent, et aucun n’était prêt à faire des concessions.
Mais comment deux personnes qui se sont aimées en sont-elles arrivées là ?
Voici qui étaient ces deux jeunes gens par le passé, et comment ils étaient l’un par rapport à l’autre. Cinq ans auparavant, Paul et Corinne vivaient un bonheur parfait. En ce temps-là, ils étaient de jeunes fiancés qui apprenaient à se connaître.
Corinne remarqua assez tôt certaines carences chez Paul, mais elle se disait en elle-même : « Il manque de douceur, et ne se sanctifie pas toujours, mais à mon contact, il changera ! ». Elle raisonnait ainsi parce qu’elle l’aimait. Elle voyait bien que Paul se comportait mal, et était coupable de certaines incivilités qui ne glorifiaient pas le Seigneur. Cependant, amoureuse, elle ferma les yeux. Vint alors le mariage. Ils s’unirent l’un à l’autre pour le meilleur et pour le pire. Ce n’était que le
commencement de nombreuses disputes. Contrairement à ce que Corinne avait espéré, Paul ne changeait pas. Il était grossier, il ne priait plus, et il la traitait comme une servante. Il passait la majeure partie de son temps devant la télévision.
Quant à Corinne, était-elle sans reproches ? Elle dépensait de grosses sommes d’argent dans le shopping, et elle prenait certaines décisions sans consulter son mari. Cinq ans après leur mariage, Paul et Corinne se rendirent compte qu’ils s’étaient mariés trop tôt. Mais c’était trop tard, ils ne pouvaient pas divorcer. Exaspéré, Paul commença à se détourner de sa femme et à entretenir une amitié avec Pauline, diaconesse de l’église. Satan profita de la situation, détournant le cœur de Paul vers cette femme. Ils devinrent proches, puis finirent par avoir une relation en secret. Toutefois, Paul refusait de se rendre coupable de son méfait, et entreprît de garder le silence.
Cependant, lors d’une dispute, il lui avoua alors un jour sa mésaventure avec elle. Corinne s’effondra de douleur.
Blessée, Corinne songeait à divorcer. Elle disait à Dieu : « Il m’a humiliée. Seigneur, comment pourrais-je rester avec cet homme ? ». Mais comme elle l’aimait toujours, elle ne pouvait se résoudre à divorcer. A force de pleurer, elle commença à se demander : « Pourquoi je pleure ? Pourquoi suis-je tellement triste ? ». Alors la parole du Seigneur vint à elle : « Ce n’est pas toi qui pleures, c’est moi qui te fais ressentir ma souffrance ».
Corinne dit : « Seigneur, pourquoi ta souffrance est-elle si atroce ? ». Le Seigneur lui répondit : « Mon enfant, c’est ce que je ressens chaque fois que tu pèches contre moi, et les larmes que tu laisses couler sont celles que je laisse couler quand tu manques de foi en moi. Tout ce que tu ressens dans cette période, c’est ce que je ressens à chacun de tes péchés ».
Corinne dit : « Seigneur, que dois-je faire ? Je me sens
tellement humiliée. Dois-je me séparer de cette méchante personne ? ».
Quand elle eut dit ces paroles, elle se souvint alors de ce que Dieu lui avait dit quelques secondes avant : « Mon enfant, c’est ce que je ressens chaque fois que tu pèches contre moi ».
Avez-vous déjà pensé, à ce qui se passerait si Dieu réagissait comme nous ? Il y a des questions que nous ne nous posons pas lorsque nous sommes dans une forme de sérénité, parce que nous pensons qu’étant chrétien, il y a des maux qui ne nous atteindront jamais comme l’adultère, la maladie ou la méchanceté. Mais jusqu’où avez-vous compris l’amour de Jésus-Christ ?